Le Moulin de Roland

Le Moulin de Roland est positionné sur le ruisseau les Anguilleuses.

Il dépendait du seigneur du Roger qui possédait la seigneurie du même nom, vassal du seigneur de Montrichard.

Des dépendances du moulins, des terres et des près, se situaient sur la paroisse de Monthou-sur Cher alors que la seigneurie était, elle, sur la paroisse de Thenay et relevait de la coutume de Touraine.

Peu d’actes nous sont parvenus, le plus ancien connu date du 1694,

1694 :

Le 17 mars, un procès verbal de réparation du moulin est dressé : le meunier est un certain Claude Maupoint.

1744 :

Le fermier meunier est Jean Popineau. (1)

1749 :

Le 23 mai, Jean Popineau ( ce doit être le même ) est meunier du moulin de Roland ; il est veuf de Françoise Poulin

1752 :

Masson, meunier, entre au Moulin de Rolland.

Il semble y avoir travaillé jusqu’en 1759, selon les quittances attestant du paiement du droit de chasse.

1773 : 

Le 6 avril, quittance générale est donnée au meunier Masson pour le règlement de 21 années de dettes.Il devait 14 setiers de mouture valant bled et 17 chapons.

L’abbé du Roger, seigneur et propriétaire du moulin, est lui aussi débiteur : il doit pour les terres et près du dit moulin (sur le fief du Gué-Péan), 1 chapon et 1 setier de mouture valant seigle.

1774 

Le meunier est un Jean Popineau.

L’inventaire après décès de son épouse révèle un moulin de faible rapport.

Recensement de 1806

Charles Victor Minier se déclare propriétaire avec ce commentaire :

« Le propriétaire présente un titre d’acquit d’après le quel il apparaît que ce moulin dépendait de la succession d’un Abbé du Rosier, chanoine de Bourges et relevait des fiefs et Seigneurie de Monthou sur Cher ».

1841-1846 :

Minier Joseph est propriétaire-meunier

1906 :

Le meunier est Caillaux Alphonse.

Droit de Chasse

Le droit de chasse s’élève à un setier de mouture valant seigle et un chapon pour le jour de la St Michel.

Il est inférieur à celui des autres moulins. Cela peut signifier que ce moulin est d’un faible rapport.

Malgré cela, les dettes du meunier sont importantes, puisqu’en 1772, il doit 14 setiers de bled et 17 chapons.



Notes

1 - Sources : ADLC 41, série I J 407 don de « de Cassin ».