1375 :
Donation de 3 septiers de « mouture » mesure de St Aignan, sur le moulin de la Varenne, donné au prieuré de Cornilly
« pour faire aumône au dit prieuré ».
1375 :
En août, Raoult Cornillat, s’accorde avec les religieux de Cornilly au sujet d’une rente due pour le moulin de la Varenne "lequel Moulin a été …est encore en ruine par la fortune des guerres du royaume de France ».
Le moulin se trouvait sur la route de la chevauchée du Prince Noir durant la guerre de Cent ans.
1575 :
25 janvier, « Le musnyer de la Varenne, paroisse de Monthou, doibt de rente pour cause du moulin de la Varenne huit boisseaux de mouture à la mesure de St-Aignan".
1640 :
La propriété du Chapitre de St. Aignan apparaît en 1640.
Le 11 juin, un bail à ferme est donné par les religieux du Chapitre, à Pierre Gaillot meunier et sa femme Mathurine pour 9 années.
Le preneur s’engage à restituer « a pareille estimation, le moulin ».
Le moulin avait fait l’objet d’une estimation, d’une « prisée », dont l’objet était de fixer la valeur du moulin.
Une nouvelle estimation interviendra à la sortie du bail. Si elle s’avère inférieure à l’estimation de l’entrée dans le bail, le meunier devra payer la différence, appelée « prisage ».
1693 :
Le 13 juillet, Charles Besnard, dresse un procès-verbal sur l’état du moulin de la Varenne. (5)
Le 31 Juillet, il est condamné à faire des travaux considérables. Leurs coûts sont estimés à 110 livres.
Octobre: nouveau bail passé avec Sulpice Gervais et sa femme Marie Templier.
1729 :
Nouveau bail de 39 ans. Jacques Marselon et sa femme Marie Pellet, s’engagent à faire « du moulin à bled un moulin à foulon ».
Le preneur devra s’acquitter de 60 livres en argent, de 4 chapons, 2 canards, 6 poinçons 1/2 de cidre de ferme.
1737 :
Le 20 juillet, Jacques Marselon abandonne le bail.
1738 :
Un nouveau bail est passé avec Louis Popineau.
1744 : Louis Popineau est toujours meunier
1778 :
Le dernier bail est passé avec Jean Guignard, devant un notaire de St-Aignan, moyennant : 120 livres, 4 chapons, 2 canards, 35 boisseaux de seigle et 6 boisseaux de froment.
Le moulin est accompagné d’une grande surface exploitable. Par contre, le moulin nécessiterait de couteuse réparations.
Aussi, c'est l’année de la démolition du moulin.
1791 :
Le 8 avril, la locature de la Varenne est vendue comme bien national.
Elle était la propriété du Chapitres de St-Aignan et toujours affermée à Jean Guignard.,
« La locature de la Varenne composée de bâtiments pour le fermier et autres dépendances, de terres labourables et non labourables, de près, de vignes etc.. le tout situé sur la paroisse de Monthou-sur-Cher. La dite locature est vendue telle qu’elle, se poursuit et comporte, et tel qu’en jouit le dit Guignard, cette clause étant de rigueur et d’essentielle exécution et en outre ».
La mise à prix est fixée à 2640 livres
Après 17 enchères, la vente est adjugée à Sylvain Henault fils, laboureur, pour 4400 livres.