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Coucou...me revoilà !


Armand, mon mari, vient de faire des statistiques approfondies sur la consultation de notre site.

Oh surprise ! C’est la rubrique « Maigrir à 70 ans » qui arrive très largement en tête !

Je me suis donc dit que j’avais été d’une flagrante ingratitude en la désertant depuis pas mal de temps.

Et que je vous devais, à vous qui y êtes venu une ou plusieurs fois consulter cette rubrique, des nouvelles et une actualisation.

D’autant que près de cinq ans de pratique, permettent de valider ou infirmer cette expérience.


En fait, ce n’est plus une expérience mais un vrai mode de vie :


Une cure annuelle :


Nous retournons, chaque année depuis 2014, à Eugenie les Bains, dans les Landes, à cheval sur novembre/décembre.

Période où il y a moins de curistes, où les locations sont moins chères, où l’arrière saison est très douce.

Nous y avons maintenant nos habitudes.

Nous retenons la même location et nous avons noué des rapports amicaux avec les propriétaires. Nous retrouvons une partie des mêmes curistes et donc là encore, des contacts sympathiques se prolongent d’année en année.

Et surtout, nous constatons les bienfaits d’une cure annuelle.

Non seulement sur nos pathologies ( arthrose et métabolisme ) mais sur notre état de santé général. Pas un rhume hivernal !

J’y rajouterai les effets psychologiques.

Une cure, c’est aussi un dépaysement où pendant trois semaines vous êtes pris en charge, pas d’autres questions à se poser que suivre le rythme des soins journaliers, baignés, aspergés, chauffés, massés, etc.

Le soir, on ressent une saine lassitude et le sommeil en est mieux régularisé.

On y fait vraiment le vide. Et ça fait du bien quand on a traversé une période personnelle ou familiale compliquée.

Je vous y encourage avec encore plus de conviction : faites-vous prescrire une cure par votre médecin.

Et faites-le avant que ces belles âmes qui nous gouvernent ( et qui eux n’ont pas de problèmes de pouvoir d’achat ! ) ne décident que les cures sont des soins dits de confort et en suppriment la prise en charge par la SS.

Périodiquement, ça les démange et nous avons alors droit à une offensive médiatique.

La Sécurité Sociale et les Mutuelles couvrent, pour l’heure, l’essentiel du coût d’une cure.

Il reste la location, le voyage et le séjour.

Je sais que pour certains, ça peut poser un souci financier.

C’est vrai ; mais le changement de paysage et d’air, le fait que la durée journalière des soins vous laisse du temps, tout cela confère un petit air de vacances à une cure.

Je connais pas mal de curistes pour qui leur cure est devenue leurs vacances.

Choisissez une petite station thermale. Bien plus sympa (que les grandes qui tournent à l’usine) et mieux organisée avec une ou des associations locales qui ont des programmes d’activités gratuites et/ou pas chères.

Une manière de se nourrir :

Je ne vais pas répéter tout ce que j’ai déjà écrit ci-dessus, les années précédentes.

Je ne peux que confirmer : oui, ça marche.

Les années de continuité dans notre alimentation ont peu à peu consolidé notre poids.

Cela ne veut pas dire qu’au bout de plusieurs années, on peut se lâcher et remanger n’importe comment du gras, du sucre, de l’alcool, et des quantités pantagruéliques !

Cela veut dire qu’on peut calculer plus large ses apports caloriques à la carte en restant globalement dans une fourchette raisonnable.

De toute façon, dame balance, donnera son verdict !

Et si votre poids a dérapé, ne le laissez pas s’incruster ! Reprenez-vite vos menus minceur de croisière.

Pas besoin de vous peser tous les jours. Tous les quinze jours, c’est bien pour mesurer les variations inquiétantes.

Comme, je vous dit tout : c’est ce qui nous est arrivé en 2018. De grosses contrariétés familiales. Donc la tendance à compenser en mangeant différemment, à se consoler avec une pizza, à boire un apéro plus souvent...résultat sans surprise ! Quelques kilos de plus.

On est revenu à nos habitudes alimentaires et tout est rentré dans l’ordre sur la balance.

D’autant que maintenant, nos goûts ont évolué : la nourriture grasse nous écœure, le sucré surtout s’il est appuyé, n’est pas plus agréable.

Je voudrais insister, à partir de l’expérience acquise, sur les points suivants :

Varier les menus.

La monotonie est l’ennemi numéro un.

Comme je vous le conseillais, quand vous cuisinez, faites en plus et congelez sous forme de rations pour un, pour deux, pour plus.

Vous aurez ainsi toujours des plats disponibles et faits maison avec des produits que vous aurez choisis.

Avoir des provisions d’avance.

Pour pouvoir confectionner parfois à la dernière minute des salades, pour assurer vos apports en légumes ou légumes secs.

Ayez sous la main et selon vos goûts : thon, sardines, surimi, truite ou saumon fumé, olives, cœurs de palmiers, petites asperges, pousse de soja, maïs, olives, tomates séchées, etc.

Il ne s’agit pas de faire des stocks en prévision de la prochaine guerre mondiale, mais de ne pas être pris au dépourvu et se rabattre sur un bout de pain/camembert !

Bien présenter vos plats.

Le plaisir des yeux est déterminant.

Une salade composée joliment décorée, un plat bien présenté, ça fait saliver et c’est gratifiant pour le cerveau.

La dimension calories devient alors secondaire !

Ayons à l’esprit comment nous réagissons au restaurant où souvent nous nous extasions sur des portions de misère mais super bien agencées !

Une activité physique régulière :

Je ne vais pas vous rabâcher une réalité qui vous est régulièrement déclinée : il faut se bouger de toutes les manières possibles et, bien sûr, raisonnables pour les plus de 70 ans.

Même si on a des douleurs. Même si ça fait mal. Au contraire.

Je veux ici et avec beaucoup de conviction, vous redire tous les bienfaits, à nos âges, des activités en piscine ( la mer, c’est forcément différent et on ne peut pas pratiquer toute l’année ).

Il y a maintenant dans nos piscines et autres centres aquatiques de multiples activités au choix.

Du simplement aller nager ou s’ébrouer dans l’eau à toute une gamme de cours d’aquagym, aquabike, aquapalm, etc. Il y en a pour tous les goûts et surtout pour tous les âges et aptitudes physiques.

Moi, je pratique l’aquagym. J’y vais de trois à quatre fois par semaine. Le matin, donc c’est un public de seniors comme moi.

Un des atouts de l’aquagym, c’est qu’elle peut être pratiquée y compris par des personnes qui ne savent pas nager, qui ont besoin de rester près du bord de la piscine pour être sécurisées.


Elle permet de travailler plusieurs aspects : la souplesse du corps et des articulations, l’équilibre si décisif à nos âges, la musculature qui a tendance à fondre avec l’âge, le cœur avec le travail sur les rythmes cardiaques, etc.

Savez-vous que 3/4 d’heure d’aquagym équivalent à 1heure 1/2 de gymnastique au sol en efforts ?

L’aquagym ne fait pas maigrir mais elle brûle une partie de vos calories du jour.

Et quel bien être ! L’eau a un extraordinaire pouvoir relaxant.

Et pour le peu que votre piscine soit équipée comme celle de Montrichard, d’un bassin spécifique avec bulles, jets spéciaux pour les pieds et le dos, plus d’un hamman et d’un sauna... une séance de piscine devient un pur moment de bonheur !

Je ne saurais dire pour les grandes agglomérations. Mais les tarifs de ma piscine sont accessibles. Il existe un choix de formules forfaitaires.

Pour vous donner une idée, je paye environ 40 euros par mois pour piscine, cours d’aquagym et hamman/sauna, à volonté et sans contrainte d’inscription préalable au cours.

Je ne peux plus me passer de mes séances d’aquagym.

Presque une addiction tant mon cerveau a dû prendre goût à sa dose régulière d’endorphines sécrétées par mes gesticulations aquatiques ! Mais une bonne addiction. Elle oblige aussi à une forme de discipline horaire : résister à la grasse matinée ou la flânerie matinale en robe de chambre !

.... quelques recettes supplémentaires.

Les tartines légères :

Je les privilégie pour le repas du soir.

Mais, elles font merveille comme hors-d’œuvre pour un repas festif.

Elles constituent un vrai repas complet, accompagnées d’une salade verte ou de crudités, suivies d’un fruit, salade de fruits, compote.

Petite contrainte : pas de pain supplémentaire ! Ni fromage si vous en mettez.

En plus, elles sont « valorisantes » pour notre cerveau ( et lui, il faut le soigner aux petits oignons ....). Parce qu’elles ont un petit air de bruschetta italienne.

Je choisis du pain complet, aux céréales et, quand j’en trouve, du pain noir dit nordique.

Faites-le trancher par le boulanger pour avoir des tranches uniformes.

Vous pouvez les accommoder en fonction de vos goûts, des disponibilités de votre frigidaire et de la valeur calorique des produits utilisés, bien évidemment.

Donc utilisez des fromages de moins de 20%, du jambon maigre, du jambon cru dégraissé, etc

A titre indicatifs, les tartines que je préfère :

Tartine « nordique » :

Tartinez les tranches de pain ( nordique si possible ) avec du fromage frais léger ail-fines herbes, posez dessus des tranches fines de poires fraîches ou en boîte, passez au four pas trop chaud pour rendre le pain croustillant et attendrir les tranches de poires si elles étaient crues, puis à la sortie du four posez dessus du saumon fumé, ou de la truite fumée, ou du surimi émietté. Ne lésinez pas sur une belle salade verte en accompagnement.

En fonction de la taille de vos tranches de pain, prévoyez une ou deux tranches.

Tartine « charcutière » :

Pour le pain, prenez plutôt un pain céréales, complet, voire maïs.

Tartinez soit avec une bonne moutarde, soit avec un fromage de chèvre frais, posez dessus cette fois-ci de fines tranches de pêche en boîte, puis au four comme précédemment, et à la sortie du four, posez dessus du jambon cuit ou cru en chiffonnade, ou des tranches de viande des Grisons, ou du jambon de poulet ou de dinde.  

Vous utiliserez les restes de poires ou pêches en boîte dans une salade de fruits ( mais adieu le jus trop sucré ) ou pour une compote avec quelques fruits qui risquent de devenir trop mûrs.


Le pâté de poisson :

C’est une de mes amies de l’aquagym qui m’a donné la recette que j’ai aménagée pour l’alléger.

Cette recette est simplissime.

Comme les tartines, elle fait double usage. Un hors-d’œuvre et un plat midi ou soir mais plutôt soir car elle se consomme de préférence froide.

Il vous faut 300 gr de poisson blanc et 300 gr de poisson comme saumon ou truite de mer.

Si le saumon est trop cher, le poisson blanc seul fait l’affaire !

Cuire à la vapeur. Enlever peau et arêtes puis émietter à la main.

Battre 6 œufs et bien les mélanger avec une grosse cuillère de Maïzena délayée dans 15 ml de lait.

Versez sur le poisson émietté, bien homogénéiser, assaisonnez à votre convenance ( une pincée de piment d’Espelette sera la bienvenue )

Vous pouvez en rester là ou vous pouvez décorer votre pâté en incluant des olives vertes et/ou noires tranchées, des tomates cerises coupées, des petits morceaux de poivrons, etc.

Mettre cette mixture dans un moule à cake chemisé de papier de cuisson ( pratique pour démouler ).

Cuire au four à 190° et au bain-marie. C’est cuit lorsque la lame du couteau sort propre.

Laissez bien refroidir pour démouler sans casse !

Je sers ce pâté avec une sauce qui accompagne aussi super bien tous les poissons, les asperges, les artichauts, les concombres.


Sauce « tendre brebis » :

J’utilise du yaourt de brebis. Le goût est fin et doux, la texture plus compacte que les yaourts de vache ou chèvre.

Je mélange de la moutarde, un jus de citron, du yaourt de brebis ( à vous de doser les ingrédients en fonction de vos goûts ). Assaisonnez. Battez bien pour que la sauce soit bien onctueuse.

Et ajoutez à votre choix persil, basilic, coriandre, etc.


Les rillettes de poisson bleu :

Il nous est recommandé de consommer du poisson bleu une fois par semaine.

Achetez en un peu plus ( sardines, harengs, maquereaux )

Récupérez ce surplus cuit. Enlevez peau, déchets, arêtes ( bien qu’en raison de leur calcium on devrait les conserver ). Mixez finement avec du jus de citron et du yaourt de brebis. Assaisonnez.

Les laisser « rassir » deux/trois jours au frigidaire.

Comme il vaut mieux éviter de les déguster sur du pain, j’en farcis des tomates, des petits poivrons crus ou cuits, des bouts de concombre évidés.

C’est très bon en accompagnement d’un apéritif, comme hors-d’œuvre mais aussi comme élément d’une salade composée.




Les lamelles d’encornets :

Vous connaissez ces grandes bandes blanches d’encornets conservées dans la saumure.

On aime ou pas.

Nous on adore. Il faut les recouper en gros cubes. Ça cuit très vite. Seule précaution : il faut éviter une cuisson à feu trop vif ou trop longue, sinon cette chair devient caoutchouteuse. Donc, on reste devant sa gaziniere et on goûte.

Je les accommode sautés à la poêle dans un filet d’huile d’olive, de l’ail et du persil. Quelques minutes de cuisson. A servir avec ce qui vous inspire ce jour là.

L’été Armand les fait à la « plancha ». Il les coupe en fines tranches. Les fait macérer une heure environ dans un mélange de jus de citron, un peu de vin blanc, une cuillerée d’huile d’olive.

Un aller/retour sur la plancha bien chauffée. Saler, poivrer.

A tremper dans la sauce « tendre brebis »....un régal !

Je suis maintenant dans ma soixante seizième année... je vous promets de ne pas rester aussi longtemps muette que la fois précédente. Le temps file maintenant trop vite !

Merci encore pour vos visites sur ce site.

Ce qui me remplirait de joie, c’est qu’une fois visitée la partie « Maigrir à 70 ans », vous alliez jeter un œil sur nos recherches. Elles occupent beaucoup d’heures de nos journées et soirées.

Une nourriture de l’esprit inséparable de celle du corps.


Thérèse GALLO-VILLA

Avril 2019.